Raphaëlle SEGOND :

Je voulais d’abord remercier les architectes voyers. J’ai appris plein de choses et c‘était un plaisir et très intéressant. J’avais préparé quelques images qui pourraient ressembler à des images de vacances mais c’est normal, je viens de Marseille. Je peux commencer rapidement à brosser les thèmes dont je voulais parler. Je vais commencer par une petite introduction.

J’ai eu la chance de participer récemment à un jury de concours d’équipements publics à Genève, en Suisse. Je trouve que c’est un exemple particulièrement intéressant de la place des architectes par rapport à la maîtrise d’ouvrage publique. La plupart des équipements publics en Suisse font l’objet de concours à deux degrés. Le premier degré est complètement ouvert. Les architectes français n’aiment pas ça parce que ce n’est pas rémunéré. Il se trouve que cette première réponse se fait en général sans l’accompagnement de toutes les compétences dont on a parlé tout à l’heure, et qui sont généralement de plus en plus pléthoriques dans les concours publics. Ce ne sont que des architectes qui remettent le projet du premier degré et ce ne sont que des architectes qui les jugent pour pouvoir retenir les dix architectes qui iront ensuite au deuxième degré. J’ai pu voir la qualité des débats et comment toutes les commissions techniques, qui interviennent toujours en premier dans nos concours publics français, interviennent là au titre de consultant. C’est-à-dire qu’on leur demande : est-ce que ce projet pourrait aller au second tour, est-ce qu’on pourrait l’arranger, est-ce que les commissions pourraient trouver le moyen de déroger pour que ce projet puisse quand même se faire etc. Ça a été une belle leçon pour moi. Je voulais juste en parler en introduction.

La vie de tous les jours

La réhabilitation de la maison Pouillon à Cassis avec les artisans repérés à l’occasion du travail « repérage des savoir-faire ».

J’ai choisi cette première image parce que c’est pour moi une image de la grande cohésion de la pratique de l’architecture. J’ai la chance de réhabiliter en ce moment, une maison de Fernand Pouillon qui est sur la côte, à Cassis. J’ai eu plaisir de le faire en immense cohésion avec des artisans particulièrement savants, desquels j’apprends tous les jours, des manières de mettre en œuvre. Je trouve que les réunions se terminent souvent par un repas avec maître d’ouvrage, architecte et artisans. Ce pool d’artisans, je l’ai constitué parce que j’ai eu une expérience malheureuse de réhabilitation sociale d’un parc immobilier important à Marseille dans laquelle je n’avais pas pu choisir l’entreprise. Cette entreprise, qui est un des grands fleurons des entreprises françaises, m’a montré comment, dans la réhabilitation sociale, on pouvait dégrader complètement tous les savoir-faire, tuer les petits artisans et surtout mettre en œuvre des produits qui sont proscrits chez nos voisins suisses ou autrichiens comme le PVC, sous prétexte de réhabilitation thermique, de projet vertueux et d’intention louable. C’est comme ça que j’ai retrouvé le goût de faire l’architecture, c’est grâce à des projets comme ça, avec des artisans très qualifiés qui savent à la fois développer un savoir-faire et un savoir être assez incomparables.

friche industrielle

Le travail de l’architecte conseil du CAUE confrontée aux stéréotypes métropolitains

L’exemple des fourniers, friche industrielle d’un potentiel de plus de 100 000 m2 réservée en friche culturelle par la métropole alors qu’aucune collectivité ne peut l’assumer.

J’ai une autre expérience aussi en tant que conseil du CAUE des Bouches-du-Rhône. L’échelle du CAUE des Bouches-du-Rhône est intéressante par rapport à l’échelle des architectes-voyers de la ville de Paris parce qu’ils sont à peu près aussi nombreux. Mais ce qui manque aux architectes-conseils du CAUE, c’est la cohésion que vous pouvez avoir avec la Ville de Paris. On couvre le territoire métropolitain mais on n’a pas encore une structure qui nous permet d’échanger, de faire lien et de faire réseau pour pouvoir avoir un vrai projet métropolitain en s’appuyant sur les architectes. Cette image est significative puisque c’est une grosse usine qui a un potentiel d’à peu près 80 000 m² dans l’arrière pays de Cassis et qu’il avait été intentionnellement, grâce au CAUE, décidé en réhabilitation pour faire venir de l’activité. Passée par les fourches caudines du projet métropolitain, elle est devenue un projet faisant l’objet d’une OAP, un projet culturel qui n’a absolument aucune possibilité d’évolution. Le projet de l’OAP, c’est un projet culturel avec de l’activité autour. Au final, il y aura des boîtes à chaussures autour de cette belle usine, et l’usine va s’effondrer sur elle-même. C’est un peu le problème du manque d’écoute et de confiance qu’on peut faire aux architectes, et qui conduit à reproduire des stéréotypes et monter des projets inadéquats.

Gaou Bénat

Le mitage réussi du Gaou Bénat

Confrontée aux architectes conseils des lotissements, garants du maintien de la qualité architecturale mais sans statuts particuliers.

La voie, pour les architectes-voyers de notre région, c’est la mer. Elle fait le lien et la vision continue la plus évidente. Cette image prise de la mer montre un des plus beaux exemples de l’architecture du 20e siècle du Sud de la France. C’est le domaine du Cap Bénat. Le Gaou Bénat a été fait entre les années 1958 et 1964 par deux architectes-conseils. Ils ont élaboré un plan d’urbanisme qui visait à réaliser un habitat méditerranéen groupé. C’est un projet exemplaire d’un urbanisme durable pour à peu près un millier de maisons. On ne les voit pas depuis la côte mais elles ont toutes une vue sur la mer. On les devine seulement par quelques lignes horizontales qui sont des bandeaux en béton. Elles ont au maximum 4 mètres de haut. Elles n’ont pas toutes été faites par des architectes. Cet exemple est intéressant en ce que le projet d’origine mais aussi ses évolutions sont parfaitement intégrés au paysage. Je suis aussi confronté à ce site parce que je dois construire une maison dans ce bel écrin. C’est assez intimidant. Le Gaou Bénat est un exemple d’un mitage parfaitement réussi de constructions en hameau, qu’on trouve rarement en Provence.

tissus vernaculaires

Les tissus vernaculaires en panne

Les fantaisies architecturales de la production populaire du XIXème qui n’ont d’autre conseil que celui des architectes des bâtiments de France.

Cette image montre un endroit où je dois prochainement construire. La Corniche, à Marseille, est un ensemble de quartiers de cabanoniers, devenu au fil du temps un peu plus bourgeois. Il garde quand même un esprit très vernaculaire. Vu depuis la mer, le paysage manifeste une grande continuité. C’est un véritable balcon jardin au-dessus de la mer. Pour ce territoire, il n’y a pas d’architecte à l’instruction des autorisations de construire. Ça fait deux fois que je dépose une demande de permis construire. A chaque fois, il est refusé. On n’a pas un interlocuteur architecte mais seulement des architectes des Bâtiments de France qui ont du mal à formuler un avis dans ce contexte très particulier. Les constructions existantes ont besoin aussi de se revitaliser mais comment respecter la cohérence de ces quartiers sans oser l’exubérance et la fantaisie qui les caractérisent, plutôt qu’une continuité difficile à trouver ? Comment peut-on arriver à revitaliser et faire vivre tous ces ensembles bâtis issus du patrimoine populaire ?

rue d'Aubagne

La rue d’Aubagne à Marseille

Un cas d’école pour architectes voyers.

Cette image montre un quartier de la ville de Marseille. On voit à droite la place de la Plaine et puis, à gauche, dans ce qui reste des chemins vicinaux, la rue d’Aubagne qui traverse le quartier dans la diagonale. La rue d’Aubagne vous en avez tous entendu parler. Les immeubles se sont effondrés. Il y en a d’autres qui se sont effondrés plus loin, dans le même quartier. C’est un quartier extrêmement dense dans lequel on a de très gros îlots qui ne sont jamais traversés mais qui sont complètement occupés par des surfaces commerciales en rez-de-chaussée. Les immeubles sont d’une conception assez frustres. Pour faire suite à l’intervention de Corinne Charpentier qui a montré les exigences que devaient faire valoir les architectes voyers, notamment se préoccuper des fondations, des mitoyens et des alignements, on a là des mitoyens qui portent des planchers de part et d’autre. Ils sont souvent peu solides et avec l’effondrement des cages escaliers, ils ont emporté les murs qui ont fini par emporter les façades. C’est une question intéressante parce que ces îlots sont comme des grosses copropriétés. L’échelle de l’îlot, c’est une échelle sociale, architecturale mais aussi technique importante parce que les immeubles s’appuient les uns sur les autres. Je pense qu’il va devenir nécessaire d’avoir, nous aussi, à Marseille des architectes-voyers qui puissent être comme des médecins de ces portions de ville. L’autre outrage fait à la ville récemment, c’est l’aménagement de la place de la Plaine qui, pendant le chantier, a été contesté par les habitants. La concertation avec la population a abouti à une faillite totale puisqu’il y a eu une guérilla urbaine et qu’au final le maire a imposé la construction d’un mur qui fait le tour de la place, comme un mur de Berlin en béton. Ce chantier a développé une violence urbaine assez extrême. Au final, rue d’Aubagne, ça fait un an que les citoyens se sont exprimés. Ils se sont formés, depuis, à l’action publique. Ils ont même monté une liste pour les prochaines élections municipales mais les immeubles sont toujours effondrés et les habitants non relogés.

dent creuse

La dernière image montre un grand trou béant. Peint en blanc. C’est terrible. Il y a un vigile qui monte la garde parce que la municipalité a très peur de l’action des habitants. C’est tout ce qui reste de ce drame de la ville de Marseille qui doit nous inviter à nous interroger sur notre action en tant qu’architectes.

Luc BOUSQUET :

Je rejoins Raphaëlle dans son inquiétude sur la situation actuelle à Marseille : j’ai habité il y a quelques années juste à côté de la rue d’Aubagne. Ce qui s’y est passé est marquant et pose question sur la capacité d’action de la deuxième municipalité de France. Cela rejoint notre questionnement général d’aujourd’hui, sur la place des architectes au sein de la puissance publique étatique ou territoriale.

C’est la première fois que j’ai l’occasion de vous rencontrer et je me faisais une assez haute idée de votre rôle dans la Capitale. Je m’aperçois que votre situation est fragile depuis ces dernières années. En tant qu’architecte et urbaniste de l’État, cela me console tout en me désolant, puisque nous partageons finalement les mêmes malheurs. Nous pouvons convenir ensemble qu’il n’y a pas assez d’architectes publics. On ne sait pas vraiment dire s’il en faudrait beaucoup plus. Parce qu’on ne sait pas vraiment dire dans ce pays combien il faut d’architectes, combien il faut en former et pourquoi.

Cela fait 10 ans que je travaille dans une école d’architecture et je peux vous confirmer que, de mon point de vue, il n’y a pas de politique de l’architecture en France clairement lisible. Et s’agissant de la politique de l’enseignement de l’architecture, elle montre ses faiblesses, notamment à travers sa structuration. Après avoir travaillé dix ans durant pour mettre en place la filière doctorale en architecture, j’ai le sentiment d’avoir contribué à cette structuration au meilleur niveau. Si l’architecture veut être considérée à part entière comme une discipline de l’enseignement supérieur, qui forme des cadres de haut niveau et très ancrés professionnellement, elle se doit de former jusqu’au dernier niveau de diplôme, comme tous les autres.

Je m’interrogeais avant de venir, pour savoir si mon propos serait décalé par rapport aux autres intervenants, je m’aperçois qu’il n’en est rien. Je ne connais pas toutes vos difficultés mais je comprends que vous ne vous sentez pas soutenus dans toutes vos compétences et dans le rôle que vous jouez pour construire quotidiennement la qualité urbaine à Paris. Je rejoins les propos précédemment tenus sur la bonne échelle et le bon périmètre d’intervention. Pour répondre aux interrogations de Benjamin Le Masson, il me semble que l’échelle de la seule ville de Paris n’est plus pertinente. D’autre part, en tant qu’ancien architecte-conseil au sein du réseau des CAUE, il me semble que la situation contrastée, entre des grands centres urbains très fournis en expertise et des territoires peu denses et plus démunis, la situation est difficilement tenable. Elle en est même presque indécente. Cela entre en résonance avec les propos de Jacques Marvillet : l’hyper concentration de moyens n’offre-t-elle même pas la garantie que la qualité, le bien être attendu et le « vivre ensemble » espérés soient au rendez-vous ? Et pendant ce temps, d’autres territoires manquent cruellement d’intelligence.

Le drame de la rue Aubagne à Marseille est de ce point de vue une magnifique coupe en travers de ce qui nous préoccupe. Un an après le drame, comment se fait-ce que cette ville présente à nos yeux la démonstration de sa relative impuissance à résoudre le problème dont elle est en grande partie responsable. Cela me remémore les heures difficiles qu’elle a connues lors du grand incendie sur la Canebière et qui a conduit à la création du corps des marins pompiers, pour pallier à l’incurie municipale de l’époque.

Dans les domaines qui sont les nôtres, je souhaitais aussi affirmer ici que notre rôle d’architecte est de nous préoccuper des affaires de la cité, la « polis » grecque, donc par là-même d’avoir une posture « politique » en tant que telle. On fait de la « politique » par ce qu’on produit en tant qu’expert, par les positions qu’on prend, par les postes que l’on occupe, et par ce que l’on incarne dans l’exercice de ces postes. Un architecte est là pour mettre en forme la ville avec ses collègues, les autres disciplines qui concourent à la construction de la ville. On s’occupe de la polis, au sens grec du terme, de la cité, donc on fait de la politique. Et ce rôle s’accentue au fur et à mesure que les questions actuelles du changement climatique et de la transition énergétique sont mises au centre des débats. Nous, qui construisons les espaces urbains, les espaces de vie en général, il est important qu’on soit les plus compétents possibles, et que l’on soit à des niveaux de responsabilité qui permettent d’exercer ces compétences.

Posons-nous donc la question : sommes-nous suffisamment écoutés et pris en considération par les pouvoirs publics sur les sujets qui nous concernent ? Si nous répondons par la négative à cette question, comme je le pense, il nous appartient de nous organiser autrement, pour exercer les pressions nécessaires, pour être reconnus au niveau auquel nous pouvons prétendre. Les ingénieurs, nos partenaires et amis, osons le dire, nous donnent des leçons tous les jours sur ce point. Notre pays est structuré en partie par ses corps administratifs. Nous connaissons la tendance naturelle de notre corporation à refuser de jouer ce jeu. Mais il n’en reste pas moins qu’une corporation, dans le bon sens du terme, défend des valeurs, des métiers, une façon de faire, des compétences spécifiques. C’est à ce prix qu’elle peut invoquer sa différence et sa légitimité.

Et pour nous, qui représentons la partie « publique » de cette corporation, présentons-nous au moins un front uni ? Il n’en est rien malheureusement. Et nous sommes par ailleurs très – trop ? – petits. Vous êtes actuellement 58. Les AUE sont environ 450, éclatés entre deux ministères. Que représentons-nous vraiment face aux ingénieurs publics, qui se comptent en milliers ? Cette taille ne doit pas nous limiter car notre spécificité et notamment notre capacité à construire une pensée « systémique » est plus que précieuse aujourd’hui. Et à titre personnel, je ne veux pas faire de complexe d’infériorité. Je me sens tout à fait capable d’occuper un poste à responsabilité dans les domaines du cadre de vie, au même titre qu’un ingénieur des ponts des eaux et forêts, un énarque, un administrateur civil ou, au Ministère de la culture, un conservateur du patrimoine. Beaucoup d’entre nous répugnent à « lâcher » leur spécialité pour embrasser un rôle de manager public, mais c’est souvent à ce prix que justement on augmente ses moyens d’action et sa capacité à influer sur les politiques publiques dont nous avons la charge.

Alors aujourd’hui, comment faire ? Il faut d’abord savoir pourquoi nous en sommes arrivés là. Cela tient à deux raisons.

La première c’est que l’éclatement de l’Ecole des Beaux-arts en 1968 et l’éparpillement des écoles d’architecture en 20 établissements autonomes et finalement concurrents entre eux nous ont fait perdre une grande partie de notre influence. Comme l’a bien résumé Jean-Louis Violeau : après 1968, en faisant sauter l’Ecole des Beaux-Arts, nous avons perdu notre « grande école » alors que tous les autres grands corps de l’État entretiennent et soignent ce qui est leur creuset et l’origine de leur structure corporative, qui crée un écosystème construit dès la formation, identifiant des métiers, construisant des trajectoires professionnelles et de réelles positions de pouvoir ou à tout le moins d’influence dans la machinerie étatique et économique.

L’autre raison fondamentale de notre situation défavorable est le transfert de l’architecture au Ministère de la culture en 1996. Certes, nous exerçons des métiers créatifs et la cohabitation avec des musiciens, des danseurs, des comédiens et des cinéastes est appréciable. Mais notre métier, c’est de construire le cadre de vie de nos concitoyens et d’un point de vue légal, réglementaire et technique, cette politique est portée au Ministère de l’écologie. Et nous savons que cette décision prise en 1996 était d’abord et avant tout pour le gouvernement de l’époque, d’envoyer un signal politique en faisant en sorte que, grâce à ce transfert, le budget du Ministère atteignait ainsi un seuil symbolique, pesant un peu plus de 1 % du budget de l’État, ce que la Gauche n’avait pas su faire.

J’essaie donc aujourd’hui de me rassurer en me disant qu’une mesure d’ordre politique de cet ordre peut tout aussi facilement être défaite, pour peu que l’on soit capable de convaincre de l’importance de plus en plus cruciale que l’architecture rejoigne l’urbanisme et les préoccupations écologiques, au sein du ministère en charge de ces questions. Nous sommes passés à travers la fusion des ministères de l’Equipement et de l’Environnement.

Allons-nous continuer à rester au bord de la route ? Ou bien faire en sorte qu’enfin, nous puissions apporter plus et certainement mieux notre concours au devenir territorial de notre pays ?

C’est mon vœu et ce sera toujours mon combat.

Raphaëlle SEGOND est Vice-Présidente du Conseil Régional de l’Ordre des Architectes de PACA. Elle exerce en tant qu’architecte libéral depuis 30 ans, est architecte conseil du CAUE 13 et enseigne à l’Ecole nationale supérieure d’architecture de Marseille.

 

Luc BOUSQUET est architecte et urbaniste de l’Etat. Diplômé de l’Institut national des sciences appliquées de Strasbourg, il a été successivement architecte conseil au sein du réseau des CAUE, chargé de programmes de recherche et d’expérimentation pour le PUCA (Ministère de l’équipement), acteur de l’Atelier national des territoires et directeur de la recherche et des partenariats à l’Ecole nationale supérieure d’architecture de Lyon. À compter de janvier 2020, il a rejoint le CEREMA en tant que directeur délégué à la recherche.

 

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