dirigé par M. Audouy, J.-P. Le Dantec, Y. Nussaume, C. Santini, Editions de la Villette, Paris, 2018.

Alphand est connu pour son travail d’embellissement de Paris aux côtés du baron Haussmann. A cette époque, il est chef au service des Promenades de Paris. Il oeuvre avec ses collaborateurs à dessiner un nouveau paysage urbain. Ils créent des parcs, les Buttes-Chaumont, le parc Montsouris, le parc Monceau, et d’autres. Ils aménagent les bois de Vincennes et de Boulogne. On leur doit les boulevards parisiens avec des rangées d’arbres.

Des écoles sont créées pour former les jardiniers, les horticulteurs, les techniciens de l’espace public : l’Ecole du Breuil (1867), l’Ecole nationale d’horticulture de Versailles (1873). Des serres et jardins de préparation et d’acclimatation innovants sont aménagés. Un service administratif, assurant la création et la gestion des parcs, jardins et promenades plantées est pensé et mis en place. Par rapport à la Ville de Paris, les orientations prises par Alphand et ses collaborateurs répondent de nos jours à certains impératifs environnementaux liés aux Plans climat et biodiversité.

Certaines évolutions techniques pensées à l’origine dans une logique hygiéniste contribuent à diminuer aujourd’hui des risques liés aux changements climatiques. Il s’agit également de comprendre l’évolution de la notion de paysage urbain parisien dans ses rapports entre les espaces bâtis et les espaces ouverts, la transformation du sens de la notion de nature, l’entrecroisement des échelles et des rapports entre ville et banlieue particulièrement dans l’essor et la gestation du Grand Paris.

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